La Ville de Paris fait partie des membres actifs de l’association arpejeh. Ca tombe bien : cette institution publique brasse de nombreux métiers.

Ce jour-là, huit jeunes scolarisés à la segpa du collège Evariste Galois a Bourg-la-Reine, en option « bâtiment et commerce », sont accueillis pour une visite-découverte par Sophie Kerckove, correspondante des ressources humaines et Clément Ratier, qui est agent supérieur d’exploitation en électricité et plomberie.

Le groupe, guidé par notre chargée de missions Chloé Boeuf a rendez-vous devant l’Hôtel de ville puis, après un passage à la sécurité, se rend en direction des ateliers en sous sol.

Cette visite débute par les ateliers plomberie. La ville de Paris prend en charge une maintenance préventive ou des dépannages. On compte pas moins de 18000 points lumineux dans l’Hôtel de ville !  Il y a également plus d’une centaine de sanitaires.

Lors de cette déambulation, le groupe croise notamment un couvreur plombier qui revenait d’intervention. Il fait la maintenance des toits, des parafoudres. Il est sécurisé par un harnais et a une formation spéciale.

Une question est posée : « Quelle est la journée type d’un agent ? » Et la réponse est concrète :  « La journée commence, les agents se changent, puis viennent voir leur chef pour connaître leur mission de la journée. Ils préparent ensuite leur matériel. Ils vont ensuite au magasin récupérer les produits ou pièces nécessaires pour le dépannage et vont réparer. Il faut penser à prévenir de la durée des interventions. Surtout si on coupe l’eau ou l’électricité. » Voilà qui est précis.

Des choix pour demain

Sophie intervient : « On aura toujours besoin d’informatique, de français et de maths pour exercer ces métiers manuels mais aussi pour plus tard car c’est un métier fatiguant… et certains ne le font pas toute leur vie. » Bon à savoir pour faire des choix d’avenir !

La visite peut se poursuivre avec les ateliers électricité. « En électricité on travaille presque toujours à deux pour se porter secours si besoin » est-il expliqué. Autre question : « Comment l’Hôtel de ville de Paris est-il alimenté en énergie ? » On explique :  » Tout passe par deux câbles (un officiel et un de secours), et un groupe électrogènes, au cas où. » Fascinant.

Le groupe de jeunes visiteurs a ensuite le privilège de visiter des lieux interdits au publics, tout en gardant les distances de sécurité habituelles. Dans le sous sol, ils découvrent des générateurs et cave de fioul. « C’est fou comme il y fait chaud ! »

A l’extérieur, chacun a pu observer les tableaux d’arrivée de l’électricité, dissimulé derrière d’immenses portes en bois. Ça fait beaucoup de bruit, on n’entend plus grand-chose.  Clément Ratier en explique alors le fonctionnement.

Un lieu très… bruyant

Nouvelle question : « Pourquoi ça fait ce bruit si fort ? » On livre les réponses : « Les bobines électriques créent un champ électrique tellement puissant qu’il fait vibrer les plaques de métal qui protègent les bobines ! Tout cela ne se voit pas (comme l’électricité) mais s’entend bien ! »

Pour couronner cette visite un peu technique, le groupe de jeunes a pu découvrir la salle de réception de l’Hôtel de ville … une beauté !